LEUR ALIMENTATION :

 

      On peut dire que la poule est un omnivore. Son régime alimentaire est des plus éclectiques. Elle mange des végétaux divers -  herbe et légumes du jardin (salades, épinards, blettes, tomates,...); graines et céréales, fruits divers et variés ainsi que  des petits animaux. Les fruits qui tombent des arbres sont consommés assez rapidement, ce qui évite la présence de guêpes l'été.

Les légumes verts combattent l'anémie et notamment ceux riches en fer (les orties hachées sont excellentes). On peut aussi leur donner des pissenlits , des choux verts,...

 

      Les poules mangent volontiers tout ce qui passe à leur portée (vermine, cloportes, chenilles, sauterelles, limaces et escargots, souris, petits lézards et bien sur des vers de fumier). Elles ne dédaignent pas des insectes de petite taille comme les fourmis dont elles consomment les oeufs en détruisant les fourmilières le cas échéant.

 

      Elles mangent également tous les restes du repas familial et des patées à base de pain.

 

Elles mangent aussi des féculents : pomme de terre, pâtes alimentaire, cuites à l'eau bien salée, le sel est indispensable et évite des pathologies, surtout chez le poussin. 

 

      Pour favoriser la ponte et la prise de poids pour les races à chair, elles ont besoin de protéines. On peut leur donner des protéines végétales sous forme de tourteaux (soja, colza).

 

     

      Les volailles ont également besoin de calcium notamment sous forme calcique que l'on peut trouver dans les coquilles d'huîtres, coquillages divers, os de seiches, escargots, moules... On peut trouver dans des coopératives agricoles ou dans des jardineries des coquilles d'huitres broyées que l'on peut incoporer dans la nourriture des pondeuses.

 

     Le corps de la poule, de même qu'un oeuf, contient 72% d'eau. Les volailles font passser très rapidement les aliments ingérés dans leur tractus digestif., gardant ceux-ci de 30 secondes à 12 minutes dans le gésier.  C'est pourquoi il faut être attentif au fait que les poules aient toujours en abondance de l'eau propre et des graviers ou du gros sable. Cette habitude de consommer petites pierres et graviers découle de l'absence de dentition. Le rôle de ce granulat est  de triturer et de broyer les divers aliments à l'intérieur du gésier. Ces derniers se sont accumulés dans le jabot où ils ont été ramollis par les différents sucs digestifs. Les aliments descendent l'oesophage jusqu'au gésier où ces graviers concassent la nourriture, en broyant les restes et en déchirant les enveloppes protectrices des céréales. On peut trouver dans le commerce des petits granulats appelés "GRIT". Les plus efficaces sont constitués de grains de granit calibrés. Ces différentes catégories de gravier réduisent les aliments en particules tellement petites que les sucs digestifs agissent rapidement sur les protéïnes, le gras, les hydrates de carbone, les minéraux et les vitamines emprisonnés dans les particules alimentaires. L'objectif est de les convertir en forme facilement absorbable au niveau de la circulation sanguine.

Le gravier favorise donc la digestion, la conversion alimentaire et la croissance. Certains fabricants de GRIT  indiquent que la ponte peur être stimulée de 20% avec la même quantité de nourriture ingérée.

Autres avantages du GRIT:  les surfaces rugueuses peuvent broyer les copeaux de litière les plumes et autres matériaus fibreux qui peuvent obstruer le passage digestif. Le gravier fortifie les organes en enlevant le mucus intestinal et en diminuant le risque d'apparition d'agents pathogènes.

 

   Plusieurs éléments relatifs à l'alimentation, jouent un rôle important dans la formation de la coquille. Parmi eux figurent le calcium, le phosphore, le soufre, le magnésium et la vitamine D.

 

    Dans la mesure où on ne peut pas faire autrement, il existe des granulés que l'on se procure dans les coopératives agricoles ou dans des magasins spécialisés (ceux-ci présentent l'avantage d'avoir une composition équilibrée et peuvent contenir des anticoccidiens à titre préventif). Il est important de lire les étiquettes pour connaitre les différents éléments présents, notamment la présence d'OGM que l'on retrouve dans pratiquement toute la nourriture animale industrielle, mais aussi les taux de protéïnes, de sels minéraux que l'on retrouve dans les cendres, d'oligo éléments, vitamines,...
Ces aliments spécialisés élaborés par des industriels sont adaptés à des phases particulières de la vie de nos animaux. Il y a les "miettes" pour le démarrage des poussins, puis le granulé de croissance, le granulé pour pondeuse,...

 

 

 Compléments alimentaires :

Des vitamines sous forme buvable peuvent être administrées dans plusieurs cas, soit pour préparer les animaux à la ponte, lors de la reproduction en fin dh'iver, lors de la mue, ou lorsque l'alimentation n'est pas assez variée.

 Les volailles ont également besoin d'un peu de soufre, notamment lors de la mue et du remplacement de plumes, ainsi que dans le processus de fabrication du jaune d'oeuf. Une pincée dans la nourriture suffit.

La Boisson:

La boisson est primordiale. Les volailles en consomment en poids et volume davantage que les aliments. Elles doivent avoir de l'eau en permanence et relativement propre. La cohabitation avec les canards est déconseillée, car ces derniers salissent énormément l'eau.

On peut rajouter quelques centilitres de vin dans la pâtée. Des études menées entre 1905 et 1910 ont démontré que des poules qui avaient consommé du vin dans leur nourriture pondaient davantage que celles qui n'en avaient pas consommé. En fait, il semblerait que le vin stimule la ponte et l'accélère. La ponte étant plus précoce, on peut avoir l'impression que les poules pondent plus.

 

 



 


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