Les PREDATEURS et animaux mal venus à la basse cour.
Il est nécéssaire, voire obligatoire d'avoir un parcours fermé par une clôture solide. Vos volailles font partie d'une chaîne alimentaire et intéressent toujours un prédateur.
Parmi les mammifères carnassiers, il faut se méfier plus particulièrement du renard. C'est un ennemi redoutable qui frappe la nuit. Lorsqu'on s'en rend compte le matin, le carnage est déjà fait. Il ne faut pas lui simplifier la vie. Il faut prévoir une clôture solide d'au moins 1,5 m et si possible avoir le poulailler sur pilotis.
Il est présent dans toutes les régions françaises, aussi bien dans les zones boisées qu'en plaine, dans les régions montagneuses (piémont et moyenne montagne). On peut le trouver en zone humide, dans les bocages, près des endroits marécageux, bref dans tous les endroits qui lui fournissent gîte et couvert. Il mesure environ 1,20 mètre de longueur (40 à 50 centimètres pour la queue). Son pelage est brun roux, mais la couleur peut varier selon les saisons. Il peut être très sombre, on parle alors de charbonnier.
Son gîte principal se trouve dans un terrier creusé à la périphérie de couverts. Il est aménagé dans un terrain sec et meuble, qui lui permet de creuser des galaries.
Le terrier est généralement peu profond et se termine par une chambre où il se gite. Il aménage plusieurs galeries qui constituent autant de sorties qu'il peut emprunter en cas de danger. Il cohabite parfaitement avec d'autres espèces notamment avec le lapin dont il creuse les garennes et dont il fait une grande consommation en cas d'épidémies de VHD ou de myxomatose, et avec le blaireau avec qui il vit en bonne intelligence.
Il a l’habitude de tuer plus qu’il ne lui en faut quand il pénètre dans un poulailler ou un élevage degibier surtout quand les oiseaux ne peuvent fuir. Les proies tuées en trop sont cachéées et le goupil se souvient fort bien de l’emplacement où il les camouflées en faisant ainsi des provisions compte tenu de l'irrégularité des ressources alimentaires.
Il faut se méfier aussi des chiens errants mais aussi du gentil toutou du voisin qui peut se transformer en terrible carnassier si l'occasion se présente.
Les petits mammiféres tels que belettes, putois, martres, genettes attaquent également la nuit. Tous ce petit monde peut être piégé (se renseigner toutefois auprès de la fédération de chasse ou à la mairie). Si vous avez un chien, placez la niche en dehors du parc mais près de vos volailles, c'est assez dissuasif. (Pour le renard, vous pouvez également voir avec la société de chasse locale qui organise des battues en hiver).
Les prédateurs ailés ne sont pas à négliger. Il s'agit des buses et faucons qui s'attaquent surtout aux poussins, même accompagnés de leur mère et même très près des maisons.
On peut leur rendre la tâche plus difficile en installant des abris bas, en mettant des filets (type pare-grêle que l'on peut récupérer lorsque les arboriculteurs coupent des vergers).
Une buse en haut vol:
Un faucon:
On peut également citer les rats qui sont attirés par les graines surtout l'hiver lorsqu'il ne trouvent guère à manger dans la nature. Ils creusent des galeries près des poulaillers et sortent surtout la nuit.
Les rats s'attaquent le plus souvent aux canetons ou aux poussins. La solution consiste à mettre du poison et à ne pas relacher la pression, même s'ils n'y touchent plus. Les appâts devront être recouverts pour éviter que vos volailles en consomment accidentellement.