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LA LANDAISE

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L’origine de cette poule se perd dans l’histoire. L'abbé Dubourdieu dans un ouvrage publié en novembre 1922 propose l'hypothèse de l'origine de la poule landaise comme étant le résultat d'un métissage entre la poule arabe (poule grise à pattes jaune-orangé) et la "vieille poule espagnole" (noire avec des oreillons blancs). Ce croisement aurait eu lieu lors de l’invasion des Maures en Espagne. En effet, selon l’abbé Marcel Dubourdieu "Les Maures emmenaient avec eux tout ce qu'ils pouvaient piller et ce qui, dans leurs rafles, constituait les provisions du garde manger. Il n'est pas difficile de comprendre comment la race espagnole pénétra et se répandit en France avec l'envahisseur".
Cependant, cette hypothèse est très controversée.

La poule landaise est une poule assez sauvage, méfiante et fuyante. On peut l’approcher avec beaucoup de patience en la nourrissant régulièrement et personnellement.
 Le coq dominant surveille les environs donne l’alerte.
Cette variété est très vive, alerte, recherche elle même la nourriture dont elle a besoin à condition qu’elle ait un espace suffisant.  Elle aime à se percher sur les arbres, et y passe aisément la nuit. Elle imite ainsi le faisan qui se met à l’abri du renard.
Son comportement est similaire à celui du gibier. Elle n’aime pas trop la claustration et préfère des parcours éloigneés. Elle a une prédilection pour les taillis et fourrés où elle passe le plus clair de son temps à gratter le sol à la recherche d’insectes, de larves, vermine et graines diverses. Cette volaille est capable de rester dehors quels que soient les facteurs climatiques. Elle supporte bien la pluie, les bourrasques et même la neige.
Ce besoin de liberté fait que la recherche des oeufs est un vrai problème. Elle pond dans des endroits invraisemblables et bien cachés, mais certaines sont aussi capables de pondre au poulailler. Elles pondent dans des nids aménagés, mais aussi au dehors  en fonction de la configuration des dépendances, du terrain ou de la végétation.
On ne se rend pas compte de sa ponte dans la mesure où elle n’est pas ponctuée de son chant caractéristique comme les autres races. Elle est considérée comme une bonne pondeuse.
Côté alimentation, elle n’est pas très exigente et se débrouille seule. Il faut toutefois prévoir un petit complément en fonction du terrain dans lequel elle évolue.
C’est une bonne couveuse  et une excellente mère. Elle peut couver si elle a suffisamment de liberté et d'espace. Lorsque les petits ont 6 ou 7 semaines, elle se remet à pondre tout en continuant de s’occuper des jeunes.
Cette volaille est très rustique, résistante aux maladies comme aux intempériés au comportement sauvage.

Photo provenant du site:  poules.landaises.free.fr/standard.htm

Il existe à ma connaissance deux variétés :
- la variété noire : plumage uniforme, légèrement velouté aux couvertures des ailes aux reflets brillants mais pas métalliques.
- la variété grise : tarses noirs, mais avec une accentuation plus forte que dans la variété noire de la transparence jaunâtre. En coloris, le coq ressemble assez au coq Bresse-Gauloise gris ; cependant avec le camail moins blanc et fortement rayé de gris ; les couvertures des ailes sont également plus grises.